Parce que je suis seule
20 septembre 2015
Quand mon vélo a percuté le sol, que mes mains se sont écrasées contre les pavés trempés, collés de sable, je n’ai pu retenir mes larmes. Elles dansaient au bord de mes cils depuis quoi, deux heures déjà ? Que me voulait ce type, qui s’est mis à me courir après dans le parc sombre. Si brusquement, si étrangement que mon cœur a sauté dans ma gorge et mes jambes se…