Parce qu’il n’a jamais existé 1 novembre 2015 par Jule -C’est pas juste. C’est vraiment, vraiment pas juste. Et je suis quoi moi ? Je fais quoi moi maintenant ? Parce qu’il n’a jamais existé !
Pourquoi je pense en radiateurs 30 janvier 2015 par Jule Esclave de mon année à mâchouiller mes émotions, à les organiser en chapitres étranges, en verbes à l’infinitif. Esclave de cette année à écrire ce roman dans ma tête.
Parce qu’on n’a plus dix-sept ans 14 août 2014 par Jule En regardant les nuages orangés à travers le hublot, je me demandais vers où mon crayon me guiderait le lendemain. Il était grand temps que je me replonge dans l’univers de mes histoires courtes. Un loup se détachant en violet des doux chagrins tortueux, je songeais à reprendre mon histoire d’A.
Parce qu’il est bon d’applaudir 25 février 2014 par Jule Je suis la seule à hocher la tête et je m’en fous. A balancer mon pied et je m’en fous, à bouger, d’avant en arrière, à bouger, au son, au rythme. Au bruit qu’ils font tous les trois ensemble. Au bruit. A quel moment le bruit d’un instrument se fait mélodie, à quel moment le bruit de trois instruments se fait morceau, se fait musique ? Se fait bonheur, bien-être, sensation,…
Comment j’ai perdu un ami 29 janvier 2014 par Jule Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, j’ai perdu un ami. Un ami, un amant, un frère. A croire que tous ceux qui ne trouvent pas leur étiquette n’ont pas leur place dans ma vie. On s’était retrouvés après deux années de silence, souvenirs d’enfance. C’était il y a deux mois tout juste. Un 31 octobre, je suis venue te chercher à l’aéroport, on a attendu le Ring…
Parce que Berlin, c’est la maison 24 janvier 2014 par Jule Il y a de bons moments. Il y a de belles personnes. Et puis il y a ces bons moments qu’on partage… avec de belles personnes. Il y a deux mois, je recevais deux invitations pour le récital de Paul Badura-Skoda à la Philharmonie. Du piano, belle perspective, et deux mois pour trouver quelqu’un avec qui y aller… L’occasion d’un premier rendez-vous… Ou d’un deuxième… Qui sera l’heureux élu rencontré…
Parce que les belles choses méritent qu’on les savoure 11 janvier 2014 par Jule – Tomber, ne pas tomber, frontière délicate mais délicieuse avec toi. Tu manques déjà, à mes mains, à mes draps. J’ai jeté mon sapin. Comme ça, dans la rue, comme tout le monde, Noël, Nouvel an, fin de ces deux intenses semaines, entre oubli et magie, nouvelle année, et des sapins qui agonisent, témoins d’un passé révolu. Et avec lui, avec eux, Thomas est descendu dans la rue. Dans ma…