Parce que je ne suis plus ce guerrier nu 24 août 2015 par Jule Parce qu’il ne sera ni mon arme, ni mes bandages, ni ma récompense, ni mon miroir. Parce qu’il sera, parce qu’il l’est déjà : mon équipier.
Parce que je suis duale 5 mai 2015 par Jule Duale emmêlée. A travers ma personne vit mon personnage. A travers moi passent ces sensations, émotions, intuitions qui se meurent en mots.
Parce que je suis une spirale 8 mars 2015 par Jule Je suis un cercle. Je suis l’oiseau qui chante sur la branche quand vient l’été. Je suis l’oiseau qui frémit sous les rayons de ce premier soleil. L’oiseau là, sur la branche de l’arbre près de moi, qui chante au-dessus de ma tête, me fait de l’ombre.
Parce que l’onde est trop longue 1 mars 2015 par Jule Longueur d’onde : distance sur laquelle une répétitivité de l’ondulation (ou oscillation complète) se produit (c’est la distance parcourue par l’onde pendant une période). Le blanc des draps, le moelleux du matelas. La lourdeur de ta couette. Délicieuse couette comme jamais je n’ai eu sur mon corps, cette lourdeur, cette douceur, ce blanc immaculé, toile de création toujours, le blanc virginal, appel à une lacération de sueurs en or et…
Parce qu’il s’en va… et je viens 18 février 2015 par Jule Il s’en va. Dans une semaine il s’en va. C’est court une semaine. Et si long à la fois. Relativité du temps que l’on étire à l’extrême lui et moi. Relativité d’un temps dans un monde qui n’existe qu’entre nous, pour nous, créé une nuit dans la neige. Et comme la neige, le temps file et fond, parce qu’il s’en va.