Prenzlauer Berg
16 août 2012
Un monstre dans mon café. Ses yeux sont si profonds que j’y entraperçois la terre, ses racines, et ses mains sont si grandes qu’elles me tiennent toute entière, son torse si fort que je peux m’y briser, sa bouche précise défie mon trait fébrile, sa peau si dure écorcherait mes lèvres, son nez si droit me remet seul en place. Un monstre innocent, s’il était de papier. Mais je le…